28 octobre –  Après l’absolution conditionnelle de Éric Lapointe hier, joignez-vous aux travailleuses de L’Écho à la manif contre Gilbert Rozon le 6 novembre prochain, dès 7h au Palais de justice de Montréal au 1, Notre-Dame Ouest.

Le 6 novembre auront lieu les plaidoiries dans le procès de Gilbert Rozon accusé de viol et d’attentat à la pudeur. Un  »drôle » de procès durant lequel Gilbert Rozon s’est placé en position de victime consentante et n’a pas manqué une occasion de nous faire rire (ou pleurer) avec ses stupidités:

«Si elle a perdu sa petite culotte, je n’y suis pour rien. »
« Elle me chevauchait, elle faisait l’amour sur moi en regardant au loin. J’étais plus que surpris, je me suis demandé si elle avait changé d’avis durant la nuit. »

« À un moment, j’ai voulu glisser ma main sur sa robe, mais elle s’est contractée, elle s’est vraiment raidie. J’ai arrêté tout de suite en me demandant si elle avait un copain ou si elle avait ses menstruations. »

Après un jugement de culpabilité d’agression sexuelle en 1998 sur une femme de 19 ans, lui aussi, comme Éric Lapointe, a eu droit à une absolution conditionnelle avec une ridicule amende de 1000$ et encore une fois, il s’en est sorti en faisant un beau chèque de 2000$ à un organisme oeuvrant auprès de femmes vivant de la violence. Voilà, c’était fini, il est retourné au travail par la suite, a repris son train-train quotidien, sans réelle conséquence.

Puis quelque temps plus tard, 14 plaintes à la police ont été portées contre lui dont une seule a été retenue sans compter les nombreux témoignages contre lui. La Cour d’appel du Québec a refusé l’action collective du groupe Les Courageuses contre Rozon sous prétexte que les victimes n’avaient pas assez de points en commun… ah bon. Pourtant une juge (la seule femme) en a pensé autrement:  » Le fait que les victimes prétendent avoir été agressées par le même agresseur dans un contexte d’abus de pouvoir présente un caractère de connexité évident. »

Gilbert Rozon, au nom de sa réputation (laquelle direz-vous?) décide aussi de poursuivre pour diffamation Julie Snyder et Pénélope McQuade.

L’histoire se répète.
C’est assez.

On se voit le 6 novembre.

Pour plus d’informations: https://www.facebook.com/events/394215454919582
Juste POURRI, c’est juste ça qu’on a à dire, lui y’est juste POURRI, juste pourri, juste pourri. Gna gna gna gna gna gnagnaaaa!